A nos COUSINS
de BÉNARES
(poème)
Une bande de chiens se jette
sur un paumé venu d'ailleurs
Tous ces chiens abîmés,
une patte en vrille
ou traînant l'arrière train
témoignent de combats sans pitié
Dans un kiosque, chèvres et chevrettes
plient les genoux, se glissent
sous le banc à l'ombre
laissent filer les heures chaudes
Souvent, je croise une vache
immobile, perplexe
dans ses calculs
de trigonométrie...
ou bien les cornes de cosinus
d'un taureau anthracite
De branches en toits, les singes
préfèrent les hauteurs
Bruit sourd, face à face
avec un gros singe...
mais une branche le tire d'embarras
Lionel Bonhouvrier.
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