mardi 25 août 2009

B5. COUP de POMPE à VARANASI (25.08.09).




COUP de POMPE

à VARANASI




Cela devait arriver.
Après une promenade matinale de 5h30 à 10h, le long des ghats, je me rue au Mahur Milan Cafe.
Assoiffé et affamé, je récupère un peu.
C'est le moment d'internet. Une heure de travail sur les blogs.
Mais je ne peux faire plus.


Je rentre dans l'intention de laver du linge et de prendre une douche.
Tout juste la force de m'allonger sur mon lit...
Quelqu'un frappe-t-il à ma porte ?
Il me semble.
Je me tire péniblement du lit, ouvre.


C'est ma voisine, une étudiante japonaise.
Elle souhaite que je corrige l'anglais d'un questionnaire de plusieurs pages.
Je la fais entrer et s'asseoir sur le lit.
Voyons... C'est un questionnaire sur la contraception.
Mais je suis incapable de me concentrer...
Je lui demande de repasser dans la soirée. Je dormais...


Cette charmante ne m'a laissé dormir que quarante minutes.
Mon corps en veut encore.
Je sombre de nouveau dans le sommeil jusque vers 15h.
Serai-je malade ?
Mon état est inhabituel.
Je n'ai plus aucune énergie, j'ai du mal à tenir debout...


Effort de volonté pour laver mon linge et prendre une douche.
Ensuite, je suis épuisé.
Je m'allonge, mais je ne supporte pas le ventilateur.
Je tremble de froid.
Moi qui adore les ventilateurs, c'est un comble !


J'éteins le ventilateur... le silence me soulage immédiatement...
Mais je dégouline de sueur en moins de deux minutes...
Comment me rendormir ?
Je rallume vite le ventilateur, trouve la bonne formule.


C'est enfantin.
Me fourrer à l'intérieur de mon sac à viande, pour avoir moins froid.
Et laisser la lumière allumée.
Je ne sais pourquoi, mais cela marche.
Je me rendors jusqu'à 18h.
Le coup de pompe était conséquent.


Lionel Bonhouvrier.

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